Le burn-out parental a fait son entrée du moins au niveau de l’interêt qu’on lui porte. Nous savons aujourd’hui que 5 à 13% de parents y sont confrontés, pour une prévalence de 2/3 de mères et 1/3 de pères.
« J’étais épuisée, l’ombre de moi-même, je pleurais de fatigue, incapable de répondre aux demandes de mon enfant.»
Le burn-out parental c’est le terme scientifique utilisé pour décrire cet état d’épuisement ressenti dans son rôle parental. Epuisement qui peut se coupler ou pas avec un détachement affectif plus ou moins important et une perte d’efficacité dans son rôle de parent.
« Je me réveillais avec zéro énergie et le moindre petit truc du quotidien était hyper difficile : rien que imaginer ce qu’on allait manger le soir était une montagne.. »
Le burn-out parental est la conséquence d’un processus d’accumulation. C’est un syndrome qui touche les parents exposés à un stress parental chronique. Il apparaît progressivement tel un cercle vicieux qui enferme le parent dans un rôle qui fini par le vider, l’épuiser, le mettre à bout. Les conséquences peuvent, s’il n’est pas pris en charge, être graves : conséquences sur le parent (problème de santé, addictions…); conséquences sur le couple (irritabilité, conflits, divorce…) et conséquences sur la relation parent-enfant (négligence, violence…).
« J’étais exaspérée par cet enfant qui me sollicitait, qui me disait « maman, maman.. » tout le temps, je n’en pouvais plus… »
Ce syndrome affecte des parents d’enfants de tous âges, de toutes catégories sociales et économiques confondues.
On utilise le terme de burn-out parental parce que le parent se sent comme une bougie qui se consume et s’éteint.
« J’avais vraiment des crises de colère très intenses à l’égard de ma fille que je ne supportais plus.. »
Osez demander de l’aide, sortir de ce silence, de ce tabou.. Oui, être parent ce n’est pas facile tous les jours.. Nous vous accueillons au centre Haptis avec bienveillance, sans jugement.
En tant que psychologue périnatale formée au burn-out parental, je suis disponible pour vous, votre épouse, votre fille, votre sœur, votre amie.. L’entourage joue un rôle important pour ne pas minimiser la détresse dans laquelle peut-être plongée un parent, et l’aider à aller chercher de l’aide.
Un proverbe africain, dit « qu’il faut tout un village pour s’occuper d’un enfant ». La solitude est malheureusement un problème propre à notre société, qui oublie et met de côté, la réalité de la parentalité. Nous sommes là pour vous…
Haptissement bien, Diane Godin, psychologue périnatale au centre Haptis.