Un peu de théorie …
Le Conseil Supérieur de la Santé définit la sexologie clinique comme « une discipline clinique dans laquelle des théories, méthodes et techniques issues des sciences biomédicales et psychosociales sont mises au point.
Ces méthodes sont appliquées de manière autonome par un professionnel spécifiquement formé.
Le but de cette intervention est d’améliorer la santé sexuelle de toutes les personnes qu’elles soient malades ou en bonne santé, qu’elles soient en couple, ou non. »
L’activité du ou de la sexologue sert d’une part à protéger, promouvoir et améliorer la santé sexuelle, favoriser l’éducation, la prévention et le conseil en santé sexuelle.
D’autre part, elle sert à recevoir, évaluer, faire des bilans diagnostiques, traiter ou réorienter, face à une plainte, des inquiétudes, des questionnements ou des symptômes occasionnant une souffrance significative.
Le sexologue prend un problème en charge, via une approche (basée autant que possible sur l’évidence) pluridisciplinaire et holistique qui tient en compte de l’environnement de la personne et agit en collaboration avec d’autres professionnels, dans le respect du cadre juridique, déontologique et éthique. » Extrait de l’avis N°9333 du CSS (déc 2016).
La santé sexuelle est un concept encore jeune.
L’Organisation Mondiale de la Santé la définit comme « un état de bien-être physique, mental et social dans le domaine de la sexualité.
Elle requiert une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité d’avoir des expériences sexuelles qui soient sources de plaisir et sans risque, libres de toute coercition, discrimination ou violence. » (Gijs et al, 2010) Site de l’OMS mai 2020.
Et la périnatalité dans tout ça ?
La grossesse et l’arrivée d’un enfant sont des moments magiques, et également des moments de questionnement ; Y-a-t-il des contre-indications médicales à avoir des relations sexuelles pendant la grossesse ou pendant l’allaitement ?
Quand reprendre une vie sexuelle juste après l’accouchement ?
Pendant cette période, certains chamboulements peuvent se produire ; une soudaine perte de désir pour son ou sa partenaire suivie, au contraire, par une exacerbation du désir, une apparition de douleurs lors des rapports sexuels, certains doutes et de l’anxiété par rapport à son image corporelle et finalement, une perte de confiance en soi, ou en son partenaire …
Pourquoi consulter un sexologue?
Consulter peut avoir plusieurs buts : avoir des réponses à ses questions, obtenir un soutien bienveillant face à une difficulté vécue ou entamer une sexothérapie afin d’aller vers une vie de couple sexuellement plus épanouie.
Quand consulter ?
Idéalement, anticipativement, en prévention. Plus généralement, le plus tôt possible, dès que le problème ou les questions se posent.
Les consultations durent entre 45 minutes et 1 heure et les personnes peuvent venir seul.e ou en couple.
Le Dr. Laurence Jennart reçoit les lundis de 14h à 19h.